L'interview de Mylène qui nous présente les « Oiseaux sur la branche » des parcours qui vous feront découvrir le patrimoine du Pays de Retz.
Interview de créateur
Virginie nous fait découvrir ses créations upcycling et ses kits couture
Virginie et ses créations
Virginie Chauvet
Les créations de Virginie
Domi le crabe
Les créations de Virginie
Suspension Charli
Les créations de Virginie
La guirlande d'étoiles
Interview d'une créatrice : Virginie du petit monde "Les Chauvettes"
Pour bien terminer ce mois de mars : Partons à la découverte des adorables créations de Virginie - Prêt.e pour l'aventure !
Aujourd’hui nous accueillons Virginie, créatrice du petit monde « Les Chauvettes », une marque française d'articles décoratifs et kits couture à faire soi-même, conçus à partir de linge de maison et/ou de tissus de seconde main, pour petit.e.s et grand.e.s.
Envie d’en savoir plus ? C’est parti !
Bonjour Virginie, pour commencer pourquoi ne pas nous parler de ce qui t'a poussé à créer « Les Chauvettes » ? D’ailleurs, d’où vient ce nom ?
Bonjour, la marque les Chauvettes a débuté officiellement en avril 2022 mais l’idée faisait son chemin depuis quelque temps déjà! Je suis passionnée par le textile depuis toujours, j’en ai d’ailleurs fait mon métier : styliste. Mais ce métier passionnant est confronté à de réelles problématiques notamment sur la pollution de l’industrie du textile. Forte de mon expérience, je voulais contribuer à cette prise de conscience et à la transition de cette industrie. Mais j’avais l’impression que l’on changeait la forme et non le fond alors j’ai décidé de me lancer et de montrer que l’on peut proposer des voies alternatives.
Le nom « les Chauvettes » est assez banal. C’est mon nom de famille : Chauvet qui est transformé !
Quelles sont les valeurs qui te tiennent à cœur ? Nous avons pu voir que tu parles beaucoup « Upcycling » (« surcyclage » en français) peux-tu nous expliquer ce terme ?
Les valeurs qui me tiennent à cœur sont l’upcycling, la localité et la solidarité.
L’upcycling en est la principale. L’industrie du textile produit beaucoup de textiles neufs, on se retrouve donc avec des tas et des tas de tissus dont on ne sait plus quoi faire… même ceux usagés d’ailleurs! Que faire de toute cette matière? Ces textiles voués à la destruction et/ou de seconde main ont encore de la valeur à mes yeux et peuvent être sublimés d’une autre façon. Pas besoin d’acheter neuf, il y a déjà de multiples pépites dans ce qui existe déjà.
La localité et la solidarité sont également des valeurs importantes. Réinscrire le produit dans la localité est fondamental : on sait d’où il vient, où il est fabriqué, son histoire a du sens. La solidarité concerne la fabrication des articles décoratifs qui sont cousus au sein d’un atelier engagé dans la réinsertion professionnelle (il est situé à st Herblain, à côté de Nantes).
Il y a donc une véritable valeur écologique derrière ta marque, est-ce en lien avec ton parcours en tant que Styliste dans l’industrie de la Mode ?
Oui tout à fait. Je souhaite une marque qui a du sens. Une marque qui donne envie autant pour l’esthétique de ses produits que les valeurs prônées. J’essaie d’allier le fond et la forme, une vision qui me manquait au sein de mon parcours dans l’industrie de la Mode.
Nous savons que tu proposes des modèles uniques et nous devons avouer que nous avons un petit coup de cœur pour ton modèle « Domi le crabe », c’est d’ailleurs lui qui nous a poussés à te contacter. Mais de ton côté, quel est le modèle que tu préfères dans ta collection ?
Oui tu as raison, il me fait craquer aussi !! Domi le crabe était mon préféré mais il va se faire détrôner par une des nouveautés qui arrivent prochainement. Je n’en dis pas plus…
Nos lecteurs vont se demander, « comment crées tu tout ça ? ». Nous avons vu que tu collaborais avec l’atelier « Des Femmes En Fil », c’est bien cela ? Peux-tu nous expliquer le processus de création de l’une de tes adorables peluches ?
Les animaux sont nés de mon imagination. J’ai d’abord dessiné quelques croquis puis je fais quelques essais pour concrétiser ce que j’ai en tête. Une fois ce processus aboutit, je fais appel à l’atelier solidaire « des Femmes en fil ». l’atelier fait un prototype, on améliore le produit. Puis, je pars dénicher les tissus de seconde main pour être découpés et cousus au sein de l’atelier.
Pour les kits couture à faire soi-même, le process est un peu différent. je ne fais pas appel à l’atelier car c’est à toi de le coudre !
Bien, nous avons appris beaucoup de choses aujourd’hui, souhaites tu rajouter quelque chose ou faire une annonce ?
Merci pour cet échange.
Pour info, les Chauvettes seront présent.e.s au festival DeuxMains (Solilab), organisé par les Ecossolies. les 1er et 2 avril prochains. lors de ce festival, de nouveaux kits couture à faire soi- même seront de la partie.
Super, dans ce cas nous allons conclure notre article sur cette note.
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